Goodwood Revival 2014 : Lavant Cup, Jaguar Type D
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Goodwood Revival 2014 : Lavant Cup, Jaguar Type D

La Lavant Cup, course monotype, honore chaque un modèle qui fête son anniversaire. Après l’Austin Mini ou la Ford GT40, cette année le pari semblait osé de vouloir mettre à l’honneur les 60 ans de la Jaguar D-Type. Pourtant ce sont près d’une 30aine d’exemplaire, venus du monde entier, qui se sont retrouvées en piste ! La première fois qu’autant de D-Type se retrouvent sur un même circuit depuis 60 ans, rien que ça !!

Quand on sait qu’à peine 71 exemplaires ont été produits en 1954 et 1957, on comprend mieux. Succédant à la Type C, et précédent la Type E, vous voyez qu’il y a tout de même une logique chez nos voisins grands britons (!), elle innove par son aérodynamique ultra soignée et ses 4 freins à disques, encore peu répandus à l’époque. Elle s’illustrera dès sa première participation aux 24h du Mans, en 1955 aux mains de Mike Hawthorn et Ivor Bueb. Elle défend brillamment son titre lors de l’édition 1956, avec la victoire de la Type D de l’écurie Ecosse, mais son plus grand succès est en 1957 avec 5 Jaguar Type D aux 6 premières place, une Ferrari 315S ayant tout juste réussi à s’immiscer en 5ème place. Son règne s’achèvera à la fin de l’année 1957, le nouveau règlement pour la saison 1958 limitant la cylindrée à 3.0 litres, condamnant le moteur XK et ses 3442 cm³.

L’alignement de museaux est pour le moins impressionnant

De quoi avoir la tête qui tourne !

Le British Racing Green est évidement dominant

Mais le bleu de l’Ecurie Ecosse ne passe pas inaperçu

Des modèles “short-nose” bien sûr très élégant dans cette livrée claire

Mais aussi des “long-nose” pour le moins intéressante

Oui oui il s’agit bien de la voiture victorieuse de la tristement célèbre édition mancelle de 1955

Quel poste de pilotage, avouez qu’il fait très envie !

En piste, et pas pour se promener

La pureté des lignes est indiscutable

La bagarre fait rage dans le peloton

Même si l’écart se creuse au fil des tours

Derek Bell à la poursuite d’Andy Wallace, rien que ça !

Les derniers chassis de Type-D ont été habillés d’une carrosserie civile et pour être vendus aux USA en XKSS, 4 d’entres elles avaient fait le déplacement soit 25% de la production totale !! Son chassis et moteur de Type D en faisait à l’époque l’une des voitures de route les plus rapides, on l’imagine fort bien…

Short-nose dérive courte

A comparer à la version long-nose et dérive longue

Ou tout simplement pas de dérive pour un arrière plus pur

Celle-ci aura été le modèle de développement et mise au point de l’injection en 1956

Il y a de quoi tomber sous le charme quand même. Mais le “tarif” moyen d’un exemplaire original est plus que disuasif ! La dernière vente s’est faite à Rétromobile en début d’année lors de la vente aux enchères RM, le chassis n°7 s’est adjugé pour 3.696.000 €, hors frais bien entendu…

Oubions ce détail, laquelle préférez-vous : dérive…

… ou pas dérive ?

Pour moi, le choix est fait : long-nose et dérive longue ! Pour info, les belles répliques se trouvent à partir de 50k£ 🙂

Classement de la course :
1st place – Gary Pearson, Jaguar D-Type
2nd place – Christian Glasel, Jaguar D-Type
3rd place – Gregor Fisken, Jaguar D-Type

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