Grand Prix de l’Age d’Or 2022, l’action en piste
GPAO Historique

Grand Prix de l’Age d’Or 2022, l’action en piste

Grand Prix de l'Age d'Or 2022
Grand Prix de l'Age d'Or 2022

Après avoir visité les paddocks (lire ici) et fait une balade dans les espaces Clubs (lire ici), il est temps de s’intéresser à l’action en piste du Grand Prix de l’Age d’Or 2022 ! Les prévisions météo faisaient craindre pas mal de pluie, finalement les pilotes et surtout les spectateurs ont été chanceux puisque toutes les courses du samedi et dimanche se sont déroulées sur piste sèche et sous un soleil parfois écrasant. Il a du faire chaud dans les habitacles…

 

Commençons par le plateau Fifties Legend qui regroupe la fine fleur des sportives capables de servir de daily la semaine avant de se battre le week-end en piste, l’âge d’or des Gentlemen Drivers.

 

Une belle Cortina aux couleurs belges essayent de résister à l’élégante Fairthorpe Electron de 1959

 

Tandis que dans le peloton la MGB souffre de la pression des Mini déchainées

 

David Barrère sur la 25 fera une course absolument folle, lors de ce Grand Prix de l’Age d’Or 2022, depuis la dernière place sur la grille pour finir sur la 3ème marche du podium !! Juste récompense après son abandon l’année dernière sur fuite d’essence à moins de 100 m de la ligne d’arrivée alors qu’il était en tête…

 

« Fifties Legend », c’est vrai qu’on s’y croirait dans les 50s

 

Vincent Gaye mène la danse du Greatest Trophy sur sa fidèle 275 GTB, mais c’est Christian Bourriez sur la Bizzarini rouge qui remportera la seconde course du week-end, de cette édition 2022 du GPAO !

 

Peter Vögele confirme l’efficacité de la Porsche 904 en terminant 6ème des 2 courses devant des autos bien plus puissantes

 

La grosse course du week-end est sans aucun doute le Sixties Endurance du samedi soir, 2h de baston à base de gros V8, mais pas que !

 

Le Classic Endurance Racing II est un régal pour les oreilles et pour les yeux avec une large palette de couleurs, cette Capri Zakspeed turbo en tête de liste 🙂

 

Cette Porsche 935 est plus discrète mais pas moins efficace

 

Niveau efficacité, difficile de lutter avec les barquettes du CER I, comme cette sublime Chevron B8 à l’aéro ultra léchée

 

Mais si je devais préférer un seul plateau, j’avoue que ce serait peut-être l’Heritage Touring Cup avec ses autos des 70s bien délurées

 

Une BMW 635CSi se destinait surtout pour les beaux quartiers parisiens me direz-vous, et bien pas uniquement !!

 

Et une placide Ford Escort à aller acheter des chaussures en ville ? En RS1600 pas vraiment, une bête de circuit ou de rallye ultra polyvalente et efficace

 

Concours de Batmobile avec 2 des 6 BMW 3.0 CSL sur la 30aine de voiture au départ

 

Les américaines sont un peu plus lourdes, c’est connu. Toni Seiler allège sa Ford Falcon Sprint à chaque passage dans la compression du S des Sablières 🙂

 

Ahh les Formule 1, toujours un spectacle impressionnant. Ici la Lola LC87 au volant de laquelle Philippe Alliot a marqué 3 points durant la saison 1987

 

Une Rial ARC2 de 1989, éphémère réincarnation de l’écurie ATS qui quittera le championnat à la fin de sa 2ème saison en 1989. Celle-ci était pilotée par Christian Daner qui terminera 4ème au GP des USA à Phoenix, meilleure perf d’une Rial avec la même 4ème place à Detroit d’Andreas de Cesaris sur la ARC1 en 1988.

 

L’AGS JH24 de la fin de saison 1989 ne sera pas la plus performante des AGS même aux mains de Gabriele Tarquini. Enclin à des soucis financiers, l’écurie opte pour une robe volontairement noire avec ce gros point d’interrogation pour attirer de nouveaux sponsors, en plus de Ted Lapidus l’un de derniers à apporter quelques liquidités…

 

Et pour finir, une petite photo dans la Cortina (lire notre essai ici) pendant le roulage Club, et oui il restait quelques km/h à aller gratter au bout du compteur…

 

Crédit photos @ Ambroise Brosselin.

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