Tour Auto 2025 : Jour 5, hécatombe au classement général !
Historique Tour Auto

Tour Auto 2025 : Jour 5, hécatombe au classement général !

Tour Auto 2025

Samedi 12 avril, c’est déjà la fin du Tour Auto 2025. Et quel final ! La plus belle étape attend les concurrents au départ de Villeneuve Lez Avignon. Une étape sur les traces du Monte-Carlo, empruntant deux spéciales du mythique rallye, mais aussi la très connue montée du Mont Ventoux.

Entrons dans le vif du sujet avec le premier col de la journée, le col de la Madeleine, qui relie le village de Bédoin. La route est encore un peu grasse de la rosée, et la poussière de pins, comme l’appellent les locaux, recouvre voitures et spectateurs d’une épaisse couche de pollen.

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Dans la Porsche 911 3.0l RS #119, nous retrouvons l’équipage Richard Mille / Pierre Fillon, qui avait débuté le rallye en Stratos Gr IV Alitalia. Le créateur de la marque d’horlogerie est un véritable passionné d’automobile et n’hésite pas à s’en servir pour vivre pleinement sa passion.

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Pour la première fois, le Tour Auto ne passera pas par la spéciale de Flassan, mais prendra le parcours tant attendu de la course de côte du Mont Ventoux. Après huit kilomètres d’ascension, les paniers pique-nique seront remis par l’organisation au chalet Reynard.

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Voici de nouveau COX6010, au pied de la spéciale, qui semble encore rencontrer des problèmes. Venue tout droit des États-Unis pour participer au Tour Auto et au Mans Classic, cette AC Cobra est la toute première privée à courir aux 24 Heures du Mans. En 1964, aux côtés des Cobra usines, elle est confiée à Régis Fraissinet et Jean de Mortemart. Après 2 tours d’horloge, elle termine 18e au général et 5e en catégorie, résistant face aux redoutables Ferrari 250 GTO et Jaguar Type E.

Malheureusement, depuis le départ de Paris, la Cobra rencontre des soucis mécaniques et tombera en panne à quelques kilomètres de Nice. Espérons qu’elle retrouve sa forme pour le Mans Classic, où elle sera aux côtés de sa magnifique partenaire, la GT40 #1042, issue de la même collection, mais qui a dû abandonner dès le premier jour.

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Bien que le tracé semble relativement simple sur le papier, la spéciale se révèle en réalité très rapide et particulièrement exigeante, avec quelques pièges et épingles sur le parcours. Pour cette première, certains habitués de la course de côte connaissent peut-être la route sur le bout des doigts, ce qui leur donne un certain avantage, tandis que d’autres la découvrent, non sans quelques acrobaties…

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Ce fut le cas pour une De Tomaso Pantera, une BMW 3.0 CSL et une Porsche 911 2.0l, toutes trois contraintes à l’abandon. Le leader du VHC, Satanas de Montparnasse, a eu plus de chance, bien qu’il ait perdu beaucoup de terrain au classement. Victime d’une légère sortie de route, il a endommagé le long capot avant de sa Type-E, perdant ainsi 24 secondes dans l’incident… Quelque peu amochée mais toujours roulante, nous la retrouvons dans les Gorges de la Méouge.

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Après la pause déjeuner sur le bord de la route, les concurrents arrivent à Sisteron, dominée par sa célèbre citadelle, séparée du rocher de la Baume par la Durance aux eaux turquoises. C’est ici qu’a lieu le parc de regroupement avant la deuxième spéciale de la journée, un tracé de 12 kilomètres particulièrement piégeux, ayant été parcouru à de nombreuses reprises par le WRC.

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Piégeuse, elle le fut. De nombreuses voitures y ont fait une sortie, dont celle de Richard Doux, qui avait pris la tête en VHC après le Mont Ventoux. En GHI aussi, des dégâts furent causés, avec notamment Olivier Breittmayer qui termine son rallye dans une petite rivière avec sa M1 Procar #250. Trois Porsche 911 Carrera RSR 3.0 se sont également sorties dans le même virage : DRIOT/MAURY-LARIBIERE #281, HYWEL EVANS/CHAPMAN #280 et GUENAT/MILLE #254, tous en lutte pour une place sur le podium. La course peut être cruelle, et ce genre de nouvelles n’est jamais agréable, surtout le dernier jour du rallye. Mais l’essentiel, c’est que tous seront physiquement présents à Nice le soir, prêts à terminer cette aventure sur une meilleure note.

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Les organisateurs avaient réservé une surprise de taille pour clore cette édition 2025 en beauté : une ultime spéciale de 17 kilomètres, le col de Bleine. Ce passage mythique du championnat du monde des rallyes, utilisé lors du Monte-Carlo, est un incontournable pour les passionnés, qui ont tous vu au moins une photo de cette spéciale, notamment du passage très étroit juste avant la commune d’Aiglun.

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Avec des airs de Combes Laval (emprunté par le Tour Auto en 2018), ces routes à flanc de falaise restent l’un des endroits les plus spectaculaires du rallye. Cependant, pour des raisons de sécurité, l’arrivée de la spéciale a été déplacée quelques kilomètres en amont.

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Imaginez les monstres du Groupe B dévalant à pleine charge cet enchaînement de virages si étroits qu’il est impossible de se croiser en voiture ! Un spectacle aussi impressionnant que terrifiant.

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Vraisemblablement victime d’un souci mécanique dans le col de Bleine, John of B ferme la caravane du Tour Auto 2025, le V12 rugissant sur l’une des routes les plus mythiques de l’arrière-pays niçois. La scène, presque irréelle, ressemble à la conclusion d’un rêve éveillé. Une semaine hors du temps, faite de vrombissements, d’émotions partagées et de mécaniques d’antan qui défient les époques. Le Tour Auto 2025, fidèle à lui-même, n’aura cessé de nous surprendre, nous offrant des instants suspendus, à la fois intenses et nostalgiques, que nous n’aurons pas oubliés de sitôt.

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Nice en vue, l’arrivée a été tardive, mais peu importe après avoir vécu une semaine aussi exceptionnelle. On aurait pu la redouter, mais la météo a été étonnamment radieuse tout au long de ce périple. Un parcours à travers des régions habituellement peu visitées par le Tour, faute de circuits, mais qui ont pourtant ravi tous les participants et spectateurs. C’est certain, nous y reviendrons !

Un grand merci à tous les participants, qui, par leur passion, ont offert aux milliers de spectateurs un défilé de montures exotiques, empreintes d’un charme intemporel. Merci à l’organisation de nous avoir à nouveau fait confiance pour couvrir cet événement incontournable du paysage automobile français. Et bien sûr, merci aux pilotes de compétition, notamment à ceux qui ont laissé des morceaux sur le parcours. Grâce à votre compétitivité et au respect de la mécanique, la course fut très belle.

Rendez-vous en 2026 pour la prochaine édition du Tour Auto. Des surprises, paraît-il, sont au programme…

Classement général du Tour Auto 2025 final après l’étape 5 :

Général, compétition VHC :
1. Kohler/Kohler – Shelby Cobra 289 #212 (+2)
2. Anderson/Arena – Jaguar Type-E #215 (+2)
3. Penlae/Penlae – Porsche 911 2.0 #214 (+2)

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Général, compétition GHI :
1. Mennechet/Loubet – Ferrari 308 Gr IV #264
2. Surand/Derache – De Tomaso Pantera Gr IV #283 (+1)
3. John of B/Sibel – Matra MS 650 (+3)
DNF – Breittmayer/Sibille – BMW M1 Procar #250

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Général, régularité :
1. Sucari/Sucari – Porsche 911 2.0 #39
2. Oxenford/Diaz – Porsche 911 2.7 RS #37 (+1)
3. Caylet/Dos Reis Pinto – Porsche 911 2.2S #75 (+3)

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Matthieu

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