Le nouveau modèle Amalfi de Ferrari est une évolution de la Roma. Disponible en coupé, une version Spider est au programme dans les mois à venir. Les caractéristiques techniques de l’Amalfi diffèrent peu de celles de la Roma, le groupe motopropulseur restant 100% thermique, dont le V8 3.9L biturbo gagne 20 ch soit 640 ch.
Amalfi ? C’est une cité côtière du golfe de Salerne, au sud de Naples, proche de Pompéi. Après Portofino et Roma, Ferrari nous invite au voyage avec ces noms de villes italiennes. Nous aurions préféré moins romantique, comme 8Cilindri ou 398 GT… Avec cette nouvelle appellation Amalfi, la marque n’évoque pas du restytling de mi carrière de la Roma (lire ici) qui a 6 ans (présentation en 2019). Pourtant, les modifications visibles portent sur l’avant et l’arrière avec de nouveaux éléments : calandre, capot, portes, hayon. Seuls les pare-brise et toit sont communs. La Ferrari Amalfi propose des couleurs de lancement inédites : Verde Costiera (illustrations), Rosso Portofino, Giallo Montecarlo (idem 12Cilindri) et Bianco Artico.
Objectif, affiner la ligne
L’évolution stylistique de la Roma à l’Amalfi porte sur l’avant, plus lisse et plus fin avec des feux reliés par un mince bandeau noir, des arêtes du capot plus saillantes, une prise d’air de calandre ajourée. De profil, le pli de carrosserie est plus prononcé sur les portières. A l’arrière, les feux sont de fines barrettes horizontales, l’appui aérodynamique de l’aileron arrière actif augmente de 15 kg (par rapport à celui de la Roma) pour atteindre 110 kg à 250 km/h, le diffuseur arrière intégrant les 4 sorties d’échappement est plus proéminent. Les dimensions de l’Amalfi n’évoluent pas par rapport à la Roma.
V8 biturbo au programme
Sous le capot, le V8 3.9L biturbo tout alu vu depuis 2013 sur les Maserati Ghibli, Quattroporte et Levante, ainsi que les Ferrari California T (lire ici), 488 (lire notre essai ici), GTC4 Lusso T (lire ici), Portofino (lire ici). Il développe une puissance de 640 ch à 7 500 tr/min (régime maxi 7 600 tr/min), soit 20 ch de plus que sur la Roma. Le couple est identique avec 760 Nm disponible entre 3 000 et 5 750 tr/min. Des valeurs proches du V12 6.0L de la Ferrari Enzo ! Le V8 3.9L biturbo reçoit une nouvelle paire d’arbres à cames allégés de 1,3 kg. Il est secondé par une boîte à double embrayage DCT à huit rapports, introduite sur la Ferrari SF90 Stradale (lire ici). Cette dernière utilise d’ailleurs ce moteur, réalésé à 4.0L.
Annoncée pour 1 470 kg à vide, l’Amalfi affiche un rapport poids/puissance de 2,29 kg/ch, meilleur que ceux des Aston Martin Vantage (lire ici) 1 605 kg/665 ch et Porsche 911 Turbo S (lire ici) 1 640 kg/650 ch. Au niveau des performances, la Ferrari Amalfi fait à peine mieux que la Roma : 0 à 100 km/h en 3,3 sec (-0,1 sec), 0 à 200 km/h en 9 sec (-3 sec), VMax inchangée de 320 km/h.
Intérieur évolué
L’Amalfi présente un poste de conduite modifié par rapport à la Roma : une tablette tactile horizontale de 10,25 pouces remplace celle verticale de la Roma, le combiné numérique mesure 15,6 pouces, le volant gagne en ergonomie avec des boutons physiques, dont celui de démarrage, remplaçant les commandes tactiles. En face du passager, écran horizontal dédié mesure 8,8 pouces. A noter l’apparition d’un chargeur à induction sur la console centrale.
Les strapontins arrière permettent d’accueillir des bagages, le volume du coffre affichant seulement 273 litres. L’Amalfi est présenté par Ferrari comme un coupé 2+ et non pas 2+2. Prix : 240 000 euros hors options soit 30 000 euros de plus que la Roma et hors malus de 70 000 euros en France.
Source CP et photos @Ferrari
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