Le Grand Palais en réfection, c’est donc porte de Versailles, parc des expositions hall 6, que le Tour Auto opère les dernières vérifications techniques des concurrents avant leur départ depuis le Château de Rambouillet. Cette 31ème édition du Tour Auto, emmènera les équipages sur plus de 2 000 kilomètres en direction d’Andorre, via des étapes de La Baule, Limoges, Bordeaux, Pau avec 14 épreuves spéciales disputées sur routes fermées et 3 circuits : Bugatti Le Mans, Val de Vienne, Nogaro. La présentation des voitures n’a pas varié, toujours disposées par marque et par nationalité, sauf pour les “invités d’honneur” comme la BMW 3.0 CSL Schnitzer 1974 pilotée par Henri Pescarolo.
Tour Auto 2022, moins quantitatif mais plus qualitatif
Par rapport éditions précédentes (pré-Covid), le nombre de concurrents est moins important mais la variété des modèles engagés est en hausse, il y a moins de modèles semblables (Alpine A110, Alfa Romeo Coupé Bertone, Ford Mustang, Jaguar MK2 et Type E, Porsche 911…). Pourtant la concentration de Ferrari 275 GTB/4 et 365 GTB/4 “Daytona” au nombre de 6 (!) et 24 BMW, notamment, est frappante. Il n’y a que lors des grandes épreuves classiques que l’on voit ça (Goodwood, Le Mans Classic, Tour Auto, etc…) !
Henri Pescarolo, qui fêtera son 80ème anniversaire le 25 septembre prochain, se présente une nouvelle fois au départ du Tour Auto, cette année. Il est copiloté par Michel Périn, quadruple vainqueur du Dakar et fort de trois expériences récentes au Tour Auto (2017, 2018, 2021). Henri Pescarolo retrouve la BMW 3.0 CSL qu’il a piloté à quatre reprises en 1973 et 1974 dans le Championnat d’Europe de Tourisme au sein de l’écurie Schnitzer Motul, préparée cette année par Atelier46.
Parmi les voitures prêtes à courir, notons des exemplaires que l’on voit rarement : la Panhard Dyna Junior X87 (1953), la Porsche 356 Speedster A (1957), la Simca 1000 Coupé Bertone (1963), Volkswagen “Coccinelle” 1303S (1973), la Lamborghini Miura P400 (1969), la Lancia Flaminia Zagato Super Sport (1964-1967), les Saab 96 (1974), PV444 (1957) et PV544 Sport (1960), Ford Escort RS…
Crédit photos @ Raphaël Dauvergne