La star des simulations de conduite, oui il ne faut plus les appeler jeux vidéo, Gran Turismo continue à faire la une des publications autos à travers le monde. Les partenariats avec les constructeurs pour présenter des concepts virtuels se suivent, mais ne se ressemblent pas forcément. Là où Alpine présente un concept en chair et en os, Mini se contente d’une version méchante de sa production actuelle ou Mazda se lâche complètement avec une voiture de course futuriste.
Chez Street and Racing Technology (SRT), le département sportif de Dodge, on est plutôt parti sur un gros craquage genre Mazda, avec une SRT Tomahawk pour le moins radicale !! Propulsée par un moteur V10 de 7 litres penché à 144°, la ligne est dictée par la performance. Mais ce concept propose aussi des solutions technologiques assez novatrices : les pneus avant sont connectés à une unité pneumatique qui stocke l’air compressé pour produire de la force motrice. Cette unité pneumatique ne gère pas seulement les pneus avant, elle s’occupe aussi du système de suspension d’air pour les 4 roues et alimente la pressurisation de la combinaison anti-G portée par le pilote. De plus, elle sert également à activer les panneaux positionnés sur l’ensemble de la carrosserie.
La Tomahawk possède des panneaux incrustés au-dessus des pare-chocs situés sur les côtés et à l’arrière de la carrosserie, qui sont activés par le système pneumatique pour produire de l’appui et même activer le contrôle actif de trajectoire dans les virages. Un système révolutionnaire de carrossage actif ajuste les essieux pour pencher le véhicule dans les virages, avec repositionnement de l’angle des roues vers l’extérieur ou l’intérieur, pour un maintien optimum du contact des pneus et une adhérence mécanique la plus élevée possible.
Science-fiction ? Pas forcément, les ailerons actifs qui génèrent plus ou moins d’appuis selon les phases d’accélération ou de freinage sont déjà largement développé sur les supercars et même des modèles moins sportifs : n’avez-vous jamais remarqué le délicieux petit aileron qui se lève à l’arrière des C6, Citroën … pas Corvette, au-delà d’une certaine vitesse ? Et puisqu’on parle de Citroën, le système révolutionnaire rappelle un peu beaucoup le système Activa présent sur les Xantia, certes optimisé puisqu’il agit sur le carrossage et non seulement sur l’assiette, mais moi je veux bien croire que techniquement tout ceci reste possible !
Il existe 3 modèles de la Tomahawk, séparés suivant le niveau de préparation du moteur et des commandes. Le pilote, euh pardon le joueur pourra choisir la Tomahawk la plus adaptée à ses besoins suivant son niveau de pilotage.
SRT Tomahawk S Vision Gran Turismo
La Tomahawk S est la machine d’entrée de gamme pour préparer les joueurs aux performances incroyables de la Tomahawk, même si ses caractéristiques sont déjà hallucinantes.
Le moteur V10 de 7 litres grand-angle est préparé pour atteindre 792 chevaux, comparé aux 645 chevaux de la Dodge Viper 2015 avec son V10 de 8,4 litres. Les roues avant gérées par le système pneumatique ajoutent 215 chevaux, pour une puissance totale de 1 007 chevaux. Avec un poids fixé à 1 013 kilos, cette version de la SRT Tomahawk est la plus lourde, en dépit de sa vitesse maximum dépassant les 400 km/h.
SRT Tomahawk GTS-R Vision Gran Turismo
Une préparation taillée pour la course pousse la puissance du V10 jusqu’à 1 137 chevaux, tandis que les roues avant ajoutent 313 chevaux pour une puissance totale de 1 450 chevaux. Des techniques agressives de réduction de poids abaissent la GTS-R à 730 kilos (la plus légère des versions), et sa vitesse maximum dépasse les 480 km/h.
SRT Tomahawk X Vision Gran Turismo
Il s’agit de la Tomahawk ultime qui incorpore de nombreuses technologies expérimentales. Avec une zone rouge située à 14 500 tr/min, le moteur V10 délivre 2 168 chevaux (presque trois fois la puissance de la Tomahawk S de base). La transmission avant contribue à l’ajout de 422 chevaux, pour une puissance totale de 2 590 chevaux. Cela permet à la Tomahawk X d’atteindre la vitesse record de 650 km/h. En raison des performances extrêmes de la version X, le pilote doit porter une combinaison anti-G afin de supporter les forces de virage.
Vous l’aurez compris, la version S a été celle imaginée en premier, les specs de la GTS-R ont été pondue au cours de l’apéro et la X le lendemain avec un bon vieux mal de crâne. Quoiqu’il en soit la démarche de SRT est plutôt sympathique de proposer une version crédible et du délire derrière, puisque nous sommes avant tout dans un monde virtuel fait de rêves et passion !
Source : CP SRT / Gran Turismo