Chronologiquement, après le Group C Racing précédemment évoqué (lire ici), lors de ce Spa Classic 2025 c’est au tour de l’Endurance Racing Legends de prendre le relais de l’endurance mondiale. Ce plateau rassemble les voitures les plus récentes des Series by Peter Auto, couvrant la période allant des années 1990 aux années 2000.
Victime de son succès depuis sa création, le plateau a dû être scindé en deux groupes pour limiter le nombre de voitures en piste. Le ERL1 regroupe ainsi les prototypes LMP et les GT1, tandis que le ERL2 accueille les GT2.
Parmi les habituées, les spectaculaires Maserati MC12 GT1 et Viper GTS-R étaient de retour en piste.
Mais cette édition 2025 était aussi marquée par de nouvelles acquisitions pilotées par des noms bien connus des compétitions historiques. David Hart, figure emblématique du paddock, était cette année au volant d’une Pescarolo C60 de 2006. Une seconde C60 était engagée sous la conduite d’Emmanuel Collard, lui aussi fidèle aux grandes heures de l’endurance.
Shaun Lynn était au volant de l’une des deux Audi R8 LMP engagées ce week-end.
Deux Pescarolo occupaient la première ligne de la course 1, mais aucune ne figurait sur le podium à l’arrivée. C’est finalement François Perrodo, au volant de son Audi R8 LMP, qui s’est hissé sur la plus haute marche.
Pour pimenter un peu les débats, une séance de qualification et une course se sont déroulées de nuit, offrant une expérience unique de Spa-Francorchamps plongé dans une obscurité terrifiante, surtout au volant d’un prototype ouvert. Malgré ces conditions exigeantes, les frères Hart ont dominé en signant la pole position de la course 2. Mieux encore, Olivier Hart a même réalisé un temps plus rapide que celui d’Emmanuel Collard de jour !
Samedi soir, avant le départ de la course 2, les voitures se sont alignées sur la grille après un tour de reconnaissance. Tous s’accordent à dire que la pluie mêlée au brouillard rend le maintien de la course particulièrement incertain. Une tension palpable règne dans les stands comme sur la piste.
Après un tour derrière la Safety Car, la décision a été prise d’annuler la course.
François Perrodo expliquait à son équipe que la visibilité était très réduite dans la partie haute du circuit et que les fonds plats des prototypes empêchaient une bonne évacuation de l’eau, provoquant ainsi de l’aquaplaning.
Pour ce qui est de l’ERL2, les conditions étaient identiques, mais aucune course de nuit n’y était programmée. Ce plateau est largement dominé par les Porsche, allant des 993 aux 997, en passant par les 996, offrant ainsi un large éventail pour tous les goûts.
Les GT2 ont tout de même bénéficié d’une séance qualificative de nuit, rien que pour le plaisir des pilotes et des spectateurs !
Mais au final, ce sont les Ferrari 430 GTC qui ont réalisé un triplé lors de la course 1. Sebastian Glaser a sauvé l’honneur de la marque de Zuffenhausen en imposant sa Porsche 993 GT2 Evo 1999 lors de la course 2.
Crédit photos @Matthieu Bourgeois
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