Depuis 25 ans, la griffe RS désigne les Audi les plus sportives. Pour marquer cet anniversaire, la marque aux anneaux inaugure les nouveautés RS avec le break RS6 Avant (C8), de 4ème génération. Au menu le V8 biturbo de 4.0L, développant 600 ch et 800 Nm, associé à une micro hybridation 48V. La transmission intégrale Quattro, dont la réputation n’est plus à faire, signature de la griffe RS est bien sur de la partie.
Break très musclé
Un V8 biturbo égale deux 4 cylindres turbo ? Oui, au sein du groupe Volkswagen, c’est la logique. le V8 biturbo 4.0L de la nouvelle Audi RS6 Avant développe 600 ch (régime non encore communiqué) et 800 Nm entre 2050 et 4500 tr/min. C’est 40 ch de plus que la précédente RS6 Avant (C7) qui offrait 560 ch (entre 5700 et 6700 tr/min) pour 700 Nm (entre 1750 et 5500 tr/min) et 5 ch de moins que la version Performance (lire ici) avec 605 ch (entre 6100 et 6800 tr/min) pour 750 Nm (entre 2500 et 6000 tr/min). Si la puissance n’évolue pas ou peu, le couple gagne entre 100 et 50 Nm, entre 500 et 1000 tr/min plus bas. De quoi mouvoir encore plus efficacement la masse dépassant les 2T, seule variable qui reste identique. Une micro-hybridation 48 volts vient renforcer le groupe motopropulseur avec alterno-démarreur électrique pour la récupération de l’énergie à le décélération. L’énergie électrique est stockée dans une batterie lithium-ion dédiée.
Afin d’abaisser les consommations et émissions polluantes, quatre cylindres sont temporairement désactivés automatiquement en fonction de la conduite adaptée. La transmission intégrale Quattro est secondée par une boîte automatique Tiptronic à huit rapports (avec palettes au volant) et par un différentiel central mécanique. Celui ci distribue 60% du couple à l’arrière, valeur qui peut être portée à 85% selon les conditions de roulage. Les roues avant peuvent recevoir jusqu’à 70% du couple. De plus, Audi propose un différentiel arrière “sport”. La suspension est pneumatique adaptative permettant une garde au sol inférieure de 20 mm par rapport à l’A6 Avant. A partir de 120 km/h, la garde au sol s’abaisse automatiquement de 10 mm supplémentaires. Au besoin, l’assiette de l’Audi RS6 Avant peut être relever de 20 mm. A noter que la suspension multibras est partiellement en aluminium, que les freins sont en céramique et que les roues arrière sont directrices. Les jantes affichent 21 pouces de diamètre.
En terme de performances, le 0 à 100 km/h est annoncé en 3,6 sec, le 0 à 200 en 12 sec et la VMax est bridée à 250 km/h.
Au niveau du style, l’agressivité est au programme : voies élargies de 40 mm, nouvelle calandre trapézoïdale RS noire plus large, optiques avant repris de l’A7, capot moteur et jupes latérales nervurés, ouïes latérales triangulaire à l’avant, aileron arrière sur le hayon et nouveau diffuseur chromé en “W inversé” sur sa largeur. Autant dire que si l’avant est fluide, l’arrière est assez torturé. Tradition RS, les sorties d’échappement sont ovales. A noter que la cinématique des clignotants est propre à l’Audi RS6 Avant, lors de l’ouverture/fermeture des ouvrants.
L’intérieur reprend celui des A6, en plus sportif : cockpit virtuel avec écrans spécifiques RS (infos sur la pression des pneus, couple et puissance, température de l’huile moteur, pression de suralimentation, temps au tour, mesures d’accélération en g, etc…), configurations personnalisables RS1 et RS2 proposant six modes de conduite (direction, suspension, comportement moteur, son à l’échappement, contrôle de stabilité, etc…), sièges baquets et nouveau système “MMI touch response”. Le coffre est inchangé par rapport à l’A6 Avant, disposant d’une capacité de 565 et 1680 L. Plus d’infos à venir.
Source CP Audi