Après un week-end intense en Italie au Fuori Concorso et au Concorso d’Eleganza de la Villa D’Este, voici venu le temps de suivre l’édition 2025 du Ferrari Cavalcade. Au menu, une aventure espagnole en Andalousie pour 115 pilotes et leurs passagers.
1er jour : Séville à Morón de la Frontera
Il est 6h du matin, nous avons plus de 2 heures de route pour arriver au premier spot photo au bord d’un lac artificiel. Le soleil se lève doucement sur les paysages vallonnés des cordillères Étiques. Eau lisse comme un miroir, végétation dense, montagne remplie de hautes herbes. De la région de la Sierra Sur, puis vers Arcos de la Frontera, le parcours traverse un pittoresque « village blanc » perché sur une falaise surplombant la vallée de Guadalete.
Après avoir sillonné les collines de Medina Sidonia, la Cavalcade arrive à Cadix, l’ancienne ville portuaire de l’Atlantique, avant de retourner à Séville en passant par Jerez de la Frontera, ville réputée pour son Sherry ; également connu sous les noms de Xérès ou Sack ; ainsi que de ses traditions équestres. Enfin, l’ancien circuit de F1, est situé un peu à l’extérieur de la ville.
2ème jour : Morón de la Frontera à Palma del Río
De la vallée du Guadalquivir ; en direction de Lora del Río ; puis le long du barrage Embalse de José Torán, les participants prennent le chemin du majestueux Palacio Portocarrero à Palma del Río, joyau architectural de la Renaissance entouré d’orangers et de palmiers.
3ème jour : Palma del Río au circuit Alberto Ascari
Il est 7h, le soleil se lève sur la Sierra de Grazalema. Aujourd’hui, la Cavalcade passe par l’une des plus belles routes du coin, direction la ville de Ronda, avant de descendre en direction de Marbella sur la côte méditerranéenne. Entendre résonner des V12 dans les montagnes, c’est toujours un moment magique qui me donne des frissons.
On passe d’un décor plutôt vert ce matin à une chaîne de montagne bien orangée dans l’après-midi. Après une pause à la sublime marina Puerto Banús, direction les collines, puis le célèbre circuit Ascari, du nom du premier champion du monde de Formule 1 de Ferrari, Alberto Ascari.
4ème jour : Retour à Séville
Les participants viennent d’Osuna où ils ont visité El Coto Las Canteras, une carrière monumentale connue sous le nom de « la Petra d’Andalousie ». Nous sommes fin mai et le thermomètre indique 44°c ! Suivre les voitures dans le centre historique, en passant par Lantejuela et Marchena, va être difficile. Heureusement qu’il y a des fontaines d’eau potable réparties en ville.
C’était probablement le rallye le plus intense que j’ai fait. Le fait qu’il y ait plus de 100 voitures rendait l’exercice différent ; d’un côté plus facile pour changer de spot et avoir des photos variées, d’un autre côté plus compliqué de ne pas rater toutes les voitures. Dans l’ensemble, c’était une belle aventure, avec un beau plateau. Mention spéciale aux specs, on en avait pour tous les goûts, et que dire des SP3 (lire ici) !
Sources @Ferrari, texte et crédit photos @Quentin Martinez
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