Ferrari fête cette année les 60 ans de sa présence sur le sol américain. C’est Luigi Chinetti ; pilote automobile et entrepreneur italien, triple vainqueur des 24 Heures du Mans (1932 et 1934 sur Alfa Romeo puis 1949 sur Ferrari) ; installé aux États-Unis qui mit à profit ses liens avec Enzo Ferrari pour devenir l’unique importateur de la marque aux États-Unis. Fondateur du N.A.R.T. (North American Racing Team), bras armé de la Scuderia Ferrari en Amérique du Nord, il connut son heure de gloire avec la victoire de la Ferrari 250 de l’équipage Rindt/Gregory aux 24 Heures du Mans 1965. Il fit également courir lors des deux dernières manches du championnat du monde de Formule 1, en 1964, les monoplaces de la Scuderia Ferrari parée de la livrée du N.A.R.T. bleue et à bande blanche, suite à un différent entre Enzo Ferrari et la fédération automobile.
Base de F12 Berlinetta
Comme la F458 Speciale A vue au Mondial de l’Automobile Paris 2014, la F60 America reprend le bleu à bande blanche du N.A.R.T. de Luigi Chinetti. C’est à Beverly Hills City Hall, que la marque au Cavalino Rampante a dévoilé ce modèle unique construit à 10 exemplaires, rappelant la 275 GTB/4 N.A.R.T. de 1967.
Sur la base de la F12 Berlinetta, comme la F12 TRS, Ferrari a repris une carrosserie ouverte type roadster. Côté mécanique, rien ne change par rapport à la F12, avec son V12 de 740 ch à 8 250 tr/min et 690 Nm à 6.000 tr/min. La Vmax est toujours de 320 km/h et le 0 à 100 km/h exécuté en 3,1 sec.
La face avant et les flancs se voient dotés de prises d’air de surfaces plus importantes, plus creusées également, tout comme les doubles ouïes de capot. Avec son extracteur et son pare choc redessiné, l’arrière est plus musclé.
A l’intérieur, la bannières étoilé s’invite sur les sièges via un liseré, l’intérieur etant bi-colore, rouge pour la poste de pilotage, noir pour le passager.
Comme toute opération spéciale ; celle ci à l’initiative du patron de Fiat Sergio Marchionne ; le tarif serait de 2 000 000 d’euro.
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