Goodwood Revival 2023, un samedi avec Clémence
Goodwood Revival Historique

Goodwood Revival 2023, un samedi avec Clémence

Goodwood Revival 2023
Goodwood Revival 2023

En cette année de 25ème anniversaire du Revival à Goodwood, le planning était encore plus riche, plus fou et plus varié que les années précédentes. Nous vous proposons donc une balade en bord de piste le samedi sous l’œil de Clémence…

 

On commence avec la course la plus folle du week-end du Goodwood Revival, pas seulement par son action en piste car toutes les courses sont incroyablement disputées sur ce circuit ultra rapide, mais aussi (surtout ?!) par son plateau. Traditionnellement la Lavant Cup célèbre un anniversaire et met à l’honneur une marque ou un modèle, cette année Ferrari fête ses 75 ans de voiture de route et de V12 Colombo : quoi de mieux qu’un plateau regroupant pas moins de 16 Ferrari 250 ?! Oui oui 16 Ferrari dont une 250 LM, deux GTO (enfin une 250 et 330 GTO), la fameuse Breadvan tout juste reconstruite après son gros crash l’année dernière au Mans Classic (lire ici) ou encore une armada de sublimes 250 SWB ? Non ne faites pas le total de la valeur marchande sur la grille, vous vous feriez peur…

 

Parmi les originales, cette 250 GT Lusso de 1961 aux mains de Nicholas Padmore.

 

Plutôt rare en piste, mais quelle élégance folle !

 

Plus ancienne, on retrouve avec plaisir une habituée de Goodwood : 250 GT Tour de France de 1957

 

Je reste un grand fan des lignes et de l’équilibre parfait des 250 SWB

 

Le rouge lui va bien, pas très surprenant pour une Ferrari !

 

SWB comme Short Wheel Base ou châssis court en bon vieux French, sans doute le secret de ce profil

 

Karun Chandhok  (ex pilote de F1 pour ceux qui se demanderait pourquoi ce nom vous parle) au volant de cette belle 250 GTO grise ne franchira pas la ligne d’arrivée après une grosse frayeur due à une casse moteur (lire ici)

 

Une dernière rareté avec la 250 Drogo de 1960 de Christophe Van Riet poursuivie par la 330 GTO de Carlo Vogele, des noms que nous retrouvons régulièrement au Mans Classic (lire ici) ou au GPAO (lire ici).

 

Sans doute que sa découpe de peinture et sa large calandre n’aident pas à rendre la finesse de son dessin, elle reste une très belle déclinaison de la 250 !

 

Cette autre 250 GTO n’aura pas affrontée la course, #3729GT se contentera des parades rapides pour le plus grand bonheur de ses occupants manifestement !

 

Une autre course phare du week-end est le RAC TT Celebration, regroupant un furieux troupeau de Jaguar E-Type, AC Cobra, Corvette Sting Ray ou autre monstre sur motorisé des 60’s.

 

Les autos sont incroyables, les pilotes de renom également ce qui augurent de bonnes grosses bagarres en piste comme on les aime !

 

Emanuele Pirro ici au volant d’une magnifique Type-E, après 3 saisons en F1 il s’est surtout illustré au Mans, avec pas moins de 5 victoires sur Audi dans les années 2000

 

Ici Pedro de la Rosa (105 départs en F1) sur la Type-E grise laisse passer la bruyante et efficace TVR Griffith de Greensall/Whitaker qui a déjà remporté l’épreuve lors d’un Revival précédent

 

Voilà qui fleure bon les US et les gros V8 avec cette Cobra à la poursuite de l’élégante et rare Cheetah

 

Une Cobra semble encore plus bestiale en rentrant les épaules sous son hard top plus aérodynamique que la version Roadster

 

La Type-E qui gagnera la course du dimanche sous des conditions apocalyptiques

 

Le duo Paul / Priaulx (triple champion du monde en WTCC) aura su tirer l’avantage du train arrière de la Jaguar bien plus moderne et efficace que l’antique essieu rigide des Cobra, un sérieux atout sur une piste détrempée après la mi-course. La course en intégralité est visible ici.

 

La fluette Porsche 906 aura quant à elle bien plus de difficultés sur des conditions délicates

 

Sa petite soeur 904 GTS ne sera pas plus à la fête 🙁

 

Lynn et Johnson iront visiter les bas côtés de la piste chutant au classement après un magnifique début de course

 

On termine le RAC TT avec un morceau d’histoire, la Tojero Buick de 1965, ex Ecurie Ecosse avec un certain Johnny Herbert au volant !

 

Changement d’époque avec le Goodwood Trophy et ses monoplaces des années 30 et 40

 

Icone des années 30, la Bugatti Type 59 avec sa jolie patine est tout simplement sublime en action

 

Une des nombreuses ERA au départ, ici une très aérodynamique E-GP1 de 1938

 

Une très animale Alfa Romeo 158 qui semble avoir englouti son pilote, on devine l’engagement physique que demande ce genre d’autos !

 

La ERA la plus rapide du week-end qui finira sur la 2ème marche du podium, une A-R3A de 1931 pilotée par Mark Gillies. Pour ceux qui se demandent, non ça ne chatouille pas !

 

Au moment de quitter le Sussex après cette chaude et très ensoleillée journée du samedi, un petit tour par les paddocks avec l’un des monstres de la Whitsun Cup : une Mc Laren Chevrolet M1B, un châssis, un énooorme V8 et une peau en fibre, force et honneur pour le pilote !

 

Enfin pour finir une petite touche d’élégance avec CUT7, une Jaguar Type-E habituée des lieux toujours aussi délicieuse. Oui j’avoue j’ai un gros faible pour les Type-E…

 

Un grand merci à Clémence pour le partage des photos de cette visite express au Goodwood Revival 2023, une première qui devrait en appeler d’autres !

Crédit photos @ Clémence Barnéoud (https://instagram.com/cbarne.pics/)

Nous twittons, suivez-nous

annonces