Focus sur l’Audi R8 LMP de 2000-2005 qui pour moi, mérite de prendre un temps pour l’admirer. Dernière édition de l’évènement sous sa forme originelle, Le Mans Classic 2025 aura été comme toujours un grand cru pour les passionnés d’auto en général et de classiques en particulier. Les pépites ne peuvent toutes s’énumérer tant il y en a pour tous les goûts, néanmoins je vous propose une sélection personnelle et totalement arbitraire 😉
Une star des années 2000 que l’on ne présente plus. Avec ses 5 victoires au Mans en 2000, 2001, 2002, 2004 et 2005, il s’agit de l’une des voitures les plus dominatrices en Sarthe. La seule édition qu’elle n’a pas raflé est 2003, quand l’usine Audi R8 LMP (V8 3,6 litres biturbo de 530 à 600 ch) s’est mise volontairement en retrait pour laisser Bentley conquérir son sixième succès avec la splendide cousine Speed 8.
Outre une fiabilité en acier trempé, une performance et une équipe d’exploitation Joest Racing au top et il faut le dire des moyens supérieurs à la concurrence, la R8 LMP se distingue par une conception remarquable, en témoigne une grande première, l’introduction d’un ensemble mécanique à l’arrière conçu comme un bloc totalement interchangeable comprenant la boîte de vitesse et l’ensemble des trains roulants. Si un problème survenait, peu importait s’il concernait la boîte de vitesse, les freins, un moyeu, un arbre de transmission… la réponse était simple et directe : Tout changer par un ensemble neuf, en seulement 5 minutes ! Quand on a le budget… il n’y a (presque) plus de limite.
Voir ces machines évoluer dans leur habitat naturel, les longues lignes droites sarthoises, est toujours un grand moment, surtout dans les conditions de cette année qui tenaient du rêve absolu, le coucher de soleil ayant donné rendez-vous au plateau ERL (lire notre article ici).
Trois exemplaires étaient présents au Mans Classic 2025 (lire ici), dont un piloté par Pierre Fillon, Président de l’ACO. Leurs configurations aérodynamiques permettent d’apprécier les évolutions du modèle au cours de sa carrière, notamment au niveau de l’aileron arrière.
Crédit photos @Raphaël Dauvergne
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