Comme son grand frère SL, le SLK passe par la case lifting avec une évolution des motorisations et une nouvelle appellation. Revue de détails…
Old School
Pour relancer son “petit” roadster, rien de mieux que de le renommer pour garder une cohérence avec la nouvelle nomenclature des modèles Mercedes. Le constructeur à l’étoile redonne donc vie à l’appellation SLC qui fleure bon les années ’70s. Version coupé à empattement rallongé du SL (R107), le SLC (C107) a connu une belle carrière de 1971 à 1981, succédant à l’iconique SL (W113) dite “Pagode“. Sous le capot, de très beaux moteurs allant du 6 cylindres en ligne 2,8L de 185 ch (280 SLC) aux V8 3,5L de 200 ch (350 SLC) puis 3,8L de 218 ch (380 SLC) et aux pièces de choix, les 4.5L de 225 ch (450 SLC) et 5.0L de 240 ch (500 SLC). Moins prisé que le roadster SL ; la voiture de Bobby Ewing (Dallas), Richard Gere (American Gigolo), Jonathan Hart (L’Amour du Risque) ou Eddy Murphy (Flic de Beverly Hills I) ; le coupé SLC n’en est pas moins désirable et reste aujourd’hui un collector dont la côte n’a pas encore trop monté. A acheter donc rapidement.
Mais revenons au SLC de 2016 (R172), c’est à dire à l’ex-SLK restylé, en finesse. La calandre a été redessinée, ses contours sont plus arrondis, gagnant un “habillage” diamanté. Les optiques ont également été retouchées (si, si) tout comme le nouveau bouclier. A l’arrière, c’est le service minimum, nouvelle signature lumineuse et bouclier remodelé. Dans l’habitacle, idem, les différences sont ténues. Le plus visible est le nouveau volant et l’écran central a été agrandi. Graphisme et instrumentation ainsi que quelques touches de la console centrale sont redessinées (si, si). Mercedes introduit de nouveaux habillages et des cuirs inédits.
Down zizi-ing
Au chapitre des blocs moteurs c’est la punition ! Au prétexte de baisser les tarifs, Mercedes a revu à la baisse l’offre des puissances. “L’entrée de gamme” visant le BMW Z4 sDrive 18i se fait grâce au 180 SLC de 156 ch (1,6L turbo d’origine Renault/Nissan ?) qui vient se placer sous le 200 SLC de 184 ch (2,0L turbo). Pas de changement pour le 300 SLC (2,0L turbo) qui garde ses 245 ch. On ne vous parle pas du 250 CDI SLC (pouaah, blasphème !) avec ses 204 ch (2,1L turbo-diesel… beurk !). Pour la version AMG, c’est la pendaison puisque le V8 5,5L atmo de 421 ch est remplacé par le V6 3,0L turbo (issu du C 450 AMG) de 367 ch dans le SLC 43 AMG ! Oui, 56 ch passent à la trappe sur l’autel des consommations et des rejets de CO2. Pas la peine de se plaindre, les performances n’évoluent pas dans le bon sens, un dixième supplémentaire pour le 0 à 100 km/h en 4,7 sec.
Pour les amateurs du V6 3,5L atmo de 306 ch du SLK 350, il disparaît purement du catalogue, vous pouvez aller acheter une couronne de fleurs, enterré sans tambours ni trompettes. Au niveau des boites de vitesses, seuls les 180 et 200 SLC peuvent être équipés avec une boîte manuelle. En option, ils reçoivent la nouvelle boîte automatique à neuf rapports, de série sur les autres versions. Aucune précision n’est donnée sur le poids à sec et son évolution ou pas (?) de la valeur connue de 1,6T.
Puisqu’il faut trouver un point positif à cet article ; ce n’est pas Noël ce nouveau SLC (!) ; la nouveauté intéressante est la séparation dans le coffre, entre bagages et espace pour le pavillon, qui se met en place automatiquement (si, si) comme sur le SL. Sinon, le toit rigide escamotable peut s’activer (ouverture/fermeture) jusqu’à 40 km/h. En option, le toit en verre s’opacifie ou s’éclaircit en fonction de la luminosité extérieure. Présentation dès janvier 2016 au Salon de Detroit…
Sources CP Mercedes-Benz
J’adore les nouveaux designs de Mercedes, cette SLC par contre (comme celle d’avant)… honnêtement la nouvelle MX5 est plus jolie…