C’est parti avec les 911 type 996. Voici des GT3R de 2000 dont une aux couleurs d’un des teams américains majeurs de la période, The Racer’s Group.
Voici justement une autre 996 à palmarès prestigieux. La GT3 RS de Kevin Buckler n’est rien moins que le vainqueur au Général des 24H de Daytona 2003 pour The Racer’s Group (Kevin Buckler (USA)/Michael Schrom (USA)/Timo Bernhard (D)/Jörg Bergmeister (D)). Bernhard et Bergmeister ayant été prêtés par l’usine, c’est le signe du soutien de la marque à certains des meilleurs privés portant ses couleurs.
La GT3R 2003 de Mark Bullit arbore le monstrueux kit spécial « 24H Nürb » du Manthey Racing, équipe allemande spécialiste de l’épreuve et sur laquelle Porsche s’est appuyée de 2013 à 2015 pour faire courir ses 991 en WEC.
Également présente, une 996 RSR de 2004.
Le Petersen White Lightning fait également partie des teams privés américains qui comptent dans les années 2000, avec cette GT3R de 2004.
Et voici une voiture sœur de 2005.
Cette dernière 996 est une Cup de 2005.
On continue l’évolution avec les 997.
Voici une GT3 Cup de 2008.
Cette 997 RSR 2012 est une ancienne du Flying Lizard Motorsports, basé à Sonoma en Californie. Il s’agit d’un des meilleurs teams clients soutenus par Porsche en ALMS à grand renforts de pilotes maison, exploitant des 996 et 997 pendant de longues années et bénéficiant d’invitations régulières pour les 24H du Mans au vu de leurs résultats américains. Celle-ci a d’ailleurs couru dans la Sarthe.
Contemporaine et jumelle à 2 numéros de série près, cette autre RSR s’affiche sous la bannière du Falken Tyre Racing retrouve ce weekend son pilote d’usine Porsche de l’ALMS 2012, Wolf Henzler.
Voici enfin les gros clients du plateau : Les prototypes LMP2 RS Spyder. Premier prototype Porsche depuis la 962 et la lignée des GT1, le « Type 9R6 » débarque est conçu pour une exploitation par des privés uniquement (soutenus par l’usine à grand renfort de staffs techniques et de pilotes), et préférentiellement pour l’American Le Mans Series. Comme ce championnat partage ses définitions techniques avec l’European Le Mans Series et les 24 Heures du Mans, cela rend sa présence possible en Europe.
Côté motorisation : C’est un V8 atmosphérique qui est retenu (dont une adaptation équipe la 918 Spyder).
Le RS Spyder apparaît fin 2005 avec le Penske Racing, souvenir des années Can-Am.
Voici le RS Spyder châssis 9R6 710 piloté par Jeroen Bleekemolen. Cette ancienne pensionnaire de l’équipe semi-officielle Penske a survolé la concurrence avec notamment le meilleur tour du weekend.
Gunnar Jeannette est au volant du châssis 9R6 704. Le Gunnar Racing de son père Kevin s’est installé comme le partenaire d’exploitation incontournable des RS Spyder. Quasiment tous les exemplaires présents ce weekend sont entretenus chez eux.
Ces couleurs ne vous rappellent rien ? Spécialement pour le Rennsport Reunion, le Gunnar Racing a donné au châssis 9R6 706 piloté par David Donohue, la livrée Sunoco de la 917/30 Penske de son père Mark. Cette voiture est un des rares RS Spyder sans aucun historique de compétition.
Le RS Spyder 9R6 711 de Christian Zugel est l’ex voiture du Horag Racing, équipe danoise vue en ELMS et au Mans.
Gunnar Jeannette a pris le volant sans doute pour un test de réglages.
Voici une des stars : 9R6 708 est la voiture du van Merkjstein Motorsport, championne ELMS et surtout vainqueur LMP2 au Mans en 2008. Elle est pilotée par Dan Curry.
Cooper MacNeil se charge du châssis 9R6 709. Oui, le même Cooper MacNeil que la 993 vue dans la même série. Aux essais, on peut changer de monture, mais en course, il faut choisir… Il choisira bien sûr le RS Spyder !
Place à la course.
La course est remportée par Jeroen Bleekemolen sur le RS Spyder numéro 5 devant Cooper MacNeil sur un autre RS Spyder, numéro 31, et encore un podium pour Patrick Long sur la 962 immaculée numéro 09.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OK