Vantage, nom évocateur des modèles les plus purs d’Aston Martin, pendant sept décennies. En 1951, l’option “moteur à haut rendement” de la DB2 porte l’appellation Vantage, nom qui devient rapidement un modèle à part entière. Parmi les modèles qui marqueront l’histoire d’Aston Martin, citons la V8 Vantage (1969/1989) dessinée par William Towns, la V600 Le Mans (2000) et l’actuelle V8 Vantage née en 2006. Le nouvel opus s’inspire des dernières créations de la marque, DB10 James Bond “Spectre” (10 exemplaires dont 8 pour le cinéma), Vulcan et la récente DB11, que se soit au niveau du style comme de la technologie : moteur V8 4.0L bi-turbo AMG de 510 ch, boîte de vitesses automatique ZF à huit rapports, différentiel arrière actif, construction allégée de 100 kg (1,5T avec répartition du poids à 50:50) et aéro travaillée. Les performances progressent avec une VMax de 314 km/h (195 mph) et un 0 à 100 km/h en 3,6 sec (0 à 60 mph en 3,5 sec).
Plus fine, plus imposante, plus légère
La nouvelle Vantage est une sportive biplace plus “volumineuse” que sa devancière, qui tire sa révérence après 11 années au catalogue : longueur 4,46m (+7,5cm), largeur 1,94m (+7,5cm), hauteur 1,27m (+3cm), empattement 2,70m (+10cm), jantes de 20 pouces (19 auparavant). Reprenant 30% des pièces communes avec la DB11, la nouvelle Vantage est plus petite que sa grande sœur : plus courte de 28,4cm et plus basse de 3,6cm, moins longue d’empattement de 10,5cm. Pour autant, le poids est en baisse d’une centaine de kilos, annoncé à 1530 kg à sec (avec options légères comme chez Lotus) contre 1665 kg DIN pour la V12 Vantage, grâce à sa structure en aluminium. Et les designers, emmenés par Marek Reichman, ont accentué cette fluidité avec des feux avant effilés surmontant une large prise d’air, située juste au-dessus du spoiler, des sorties d’air en arrières des roues avants, un capot bosselé, des hanches arrière galbées et musclées, une haute ceinture de caisse, de petites vitres de custodes, une symétrie en ligne de feux arrière et profil du diffuseur en carbone (permettant de s’affranchir d’un aileron mobile).
Baryton allemand
Sous le capot, on retrouve le V8 4.0L bi-turbo de l’AMG GT S (relisez notre essai) d’une puissance de 510 ch (à 6000 tr/min) et 685 Nm de couple (entre 2000 et 5000 tr/min), associé à boîte de vitesses automatique ZF à huit rapports, qui se trouve sur le train arrière (optimisation de la répartition des masses). Une boite manuelle et un bloc V12 sont à l’étude. Les performances sont dans la lignée de l’AMG GT S (510 ch à 6250 tr/min, 650 Nm entre 1750 et 4750 tr/min, 1570 kg DIN) : 0 à 100 km/h en 3,6 sec (3,8 pour l’AMG), VMax 314 km/h (310 pour l’AMG). La nouvelle Aston Martin Vantage dispose d’un différentiel arrière actif (E-Diff) piloté électroniquement, une première chez Aston-Martin, qui reparti le couple sur l’une ou l’autre roue motrice, pour une meilleure agilité. La suspension adaptative propose trois modes : Sport, Sport Plus et Track. La direction est à assistance électrique variable. Le freinage est confié à des disques de 400 mm de diamètre avec étriers à six pistons à l’avant et 360 mm à quatre pistons à l’arrière. Les pneus sont signés Pirelli, avec des PZero en 255/40 à l’avant et en 295/35 à l’arrière.
Habitacle moderne sous le signe du V
L’intérieur fait la part belle à une instrumentation tout numérique qui tranche avec une multitude de boutons sur la console centrale, pointant en V. C’est chargé, entre les combinés séparés, l’écran de 8 pouces non tactile (!) commandé par un pad situé entre les sièges, les aérateurs, les commandes de ventilation, les modes de conduite et la casquette en trois parties au-dessus du tableau de bord digital. L’assise du siège conducteur est placé 10mm plus bas que sur la précédente Vantage. Au moins, l’espace aux jambes est gagnante. Dans la liste des équipements de série, on trouve le système “Command” de Mercedes, l’entrée mains libres, le bouton de démarrage, le contrôle de la pression des pneumatiques, les radars de parking avant et arrière et le park assist . Pas d’aides à la conduite sophistiquées, ni conduite semi-autonome, ouf l’honneur est sauf mais pas pour longtemps ! La capacité de chargement est relativement généreuse avec un coffre de 350L et un espace derrière les sièges. Les tarifs sont proches de ses concurrentes directes Porsche 911, Mercedes-AMG GT ou autres Jaguar F-Type, 120900 £ pour le Royaume-Uni, 154000 € pour l’Allemagne et 149995 $ aux Etats-Unis.
Source CP Aston Martin