Goodwood Revival 2016 : En piste et dans les paddocks (Partie 1)
Actualité Goodwood Revival Historique Vidéos

Goodwood Revival 2016 : En piste et dans les paddocks (Partie 1)

Goodwood Revival 2016
Goodwood Revival 2016

Même si l’ambiance absolument magique des lieux aurait tendance à nous faire oublier qu’au milieu des voitures de courses s’affrontent, la bande son des V8 et V12 en folie à vite faite de nous rappeler que durant les 12 courses du week-end l’action sera aussi en piste ! Les voitures et les pilotes sont sérieusement affutés et prêts à en découdre pour de bon, rendant les courses réellement captivantes, du début jusqu’à la fin, laissant peu d’occasion de repos pour mettre le nez derrière l’objectif. Désolé donc par avance pour cette maigre sélection, qui j’espère vous donnera envie d’en voir un peu plus sur la chaine YouTube du GRRC qui reprend les meilleurs de chaque course : https://www.youtube.com/user/GoodwoodTV/videos

On attaque directement avec la pré-grille de la première course du week-end, le tout nouveau Kinrara Trophy réservé au GT fermée pré 1962

Première ligne sous haute surveillance, Mme Plato est prête à filmer le départ de son Jason en pole position à bord de la sublime 250 GT SWB grise.

Derrière les Type-E sont nombreuses, on retrouve avec plaisir la 250 GTO Breadvan et plusieurs Cobra et Aston Martin DB4 GT également. Plus loin sur la grille 5 autres 250 GT SWB, oui oui ça en fait 6 en tout en piste en même temps, quel régal !

Jason assure un départ efficace tandis que les 2 Aston Martin avec qui il partageait la première ligne ont du mal à faire passer la puissance de leur gros 6 cylindres 3.6 litres.

Rapidement la bataille fait rage dans tout le peloton, Mme GTO #3767 GT ex David Piper peine à dépasser la Type E de Tony Wood

Il faut dire que ce n’est pas l’Aston Martin DB4 Zagato qui va pouvoir lui faire profiter de son aspiration tant son aéro est épurée !

Quoi une DB4 Zagato ?? Oui oui une vraie de vraie en bataille sur la piste !

La direction de course ne s’émeut pas de tout ça et reste concentrée sur son job, bel exemple de flegme britannique 🙂

Derek Bell au volant d’une 250 SWB dans une ravissante robe bleue

Cette Type-E toute propre avec même encore ses pare-chocs semble tout droit échappée des parkings visiteurs, pourtant elle assure un bon rythme et se bagarre avec tout le monde

C’est déjà le moment des changements de pilote pour cette course d’une heure, cette Cobra de 1963 repart en trombes des paddocks, mes tympans se souviennent bien des 4261 cm3 hurlants du V8…

Grosse bagarre italo-britannique, le BreadVan fera 2 passages dans la ligne droite cote à cote avec la Type-E avant de s’en défaire au freinage, quel spectacle !

Puis les phares s’allument, la nuit tombe rendant l’ambiance de cette première course encore plus particulière

Ferrari, Cobra, Aston Martin en décousent en piste, sommes-nous bien en 2016 ?

Petite promenade dans les paddocks, wahouu une 250 GTO, ah non deux, ah en fait trois !!

Puisqu’on est dans les douceurs de Maranello, dans un autre coin de paddocks, belle série de 250, une SWB, une GTO/64 et une LM discrète derrière, miamm…

La définition même de la bestialité élégante, une Maserati Tipo 151/3 de 1965

Tiens, toi tu es déjà venue te promener vers chez nous on dirait 🙂

Voilà qui commence à faire pas mal de Ford GT40 au mètre carré par ici…

Joli duo de Maserati 300 S dans les allées, direction la pré-grille pour les qualifs du Freddie March Mémorial Trophy

Au même instant les autos de la Lavant Cup sortent de piste, une course arrosée … et pas uniquement par la pluie !

La Lotus 15 aura eu la vie dure, pas évident de succéder à la si populaire Lotus 11… Celle-ci porte encore les traces de ses durs combats

Élégance et finesse pour cette Maserati A6GCS

La gamme de Jaguar Type-D était là aussi bien représentée, Long Nose ou Short Nose, avec ou sans dérive… Mon choix n’évolue pas, je reste sur une Long Nose avec dérive 🙂

A l’autre extrémité de la production automobile anglaise de la seconde moitié des 50’s, voici l’Austin A35

Nouveauté pour cette année, le St Mary’s Trophy ne voit plus s’affronter des Austin Mini aux grosses Ford Galaxie arbitrées par des BMW ou des Alfa, mais uniquement des Austin A35

Gros travail des mécanos pour affuter les petits châssis et donner le meilleur possible aux pilotes

La suite à venir dans la Partie 2.

Crédit photos @ Ambroise Brosselin

Nous twittons, suivez-nous

annonces